Rencontre avec le Daïbutsu...édité pour date Mai 2007

 Mai 2007

Il y a quelques mois, nous avons visité Kamakura, une ville au bord de l'océan Pacifique à une heure de train de Tokyo.Ce petit paradis de temples et sanctuaires qui n'en compte pas moins d'une centaine est surtout célèbre pour son Bouddha géant.

Quelques jours avant de concrétiser notre projet de nous rendre à Kamakura,j'en parlais autour de moi et tout notre entourage s'exlamait d'un :"Vous allez voir le Daïbutsu alors !"

Sortis de la gare de Kita-Kamakura,nous avons suivi naturellement le parcours indiqué sur notre plan jusqu'à ce que la tombée de la nuit et la fermeture des sites nous surprennent.

Merveilleuse journée, pleine d'images-souvenirs en tête (voir ici) mais...nous n'avons pas eu le temps de voir LE fameux Bouddha !

Retour à Tokyo.

Heureuse de notre WE, j'en informe ceux qui veulent bien écouter son déroulement MAIS tout en prêtant une oreille attentive à ce que je raconte, on me répond à chaque fois :"Et le Grand Bouddha , vous l'avez vu ????" ou "Alors le Daïbutsu, il est comment ?"

Vous l'avez compris, j'ai vite évité le sujet de Kamakura puisque je laissais mes interlocuteurs sur leur faim, incapables de comprendre pourquoi et comment on avait pu passer à côté de celui qui fait la célébrité de cette ville.

Le Daïbutsu représente Bouddha en position de lotus.Il a été construit en 1252 , placé d'abord à l'intérieur d'un temple emporté par les eaux d'un tsunami, il a résisté et survécu par miracle aux diverses catastrophes naturelles.Ses 12 mètres de hauteur font de lui le deuxième plus grand Bouddha du Japon après celui de Nara.

Les touristes français venus nous voir reconnaitront son profil et se diront :"Ah ça y est, elle a ENFIN vu le grand Bouddha !"

Et oui, j'ai profité de la présence de Joëlle et Lucien pour les accompagner sur le chemin de ce long pélerinage qui mène à lui...(dix minutes de bus après la gare...)

Il était toujours là, il m'attendait...le Daïbutsu !

Imposant par ses 125 tonnes de bronze, toujours aussi zen , la tête au-dessous de la voûte céleste.

Je n'ai pas versé de larme mais j'étais toute émue de faire sa connaissance quand-même depuis le temps qu'on me parlait de lui...

Et puis maintenant, je peux enfin dire sans complexe :"Je suis allée à Kamakura !"